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Pulvérisation Exel veut redresser la barre

Avec un chiffre d’affaires en net recul au premier trimestre de son exercice 2019-2020, le groupe champenois, spécialiste de la pulvérisation et de l’arrachage de betteraves, table sur une année sans croissance, grâce à son plan de réduction des coûts.

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Les difficultés s’accumulent pour Exel industries (Berthoud, Tecnoma, Matrot, Hardi-Evrard, Agrifac, Holmer…). Après l’annonce de la fermeture d’usines et de marques historiques du groupe comme Caruelle et Séguip au début de juillet 2019, le groupe champenois a nommé en décembre un nouveau directeur général extérieur à la famille pour la première fois de son histoire, remerciant au passage le petit-fils du fondateur.

 

> À lire aussi : Caruelle-Séguip, c’est fini (03/07/2019)

Baisse de 9,6 % du chiffre d’affaires.

Le chiffre d’affaires du groupe d’octobre à décembre 2019 est en baisse de 9,6 % sur un an à 119,4 millions d’euros, précise Exel Industries dans un communiqué. Déjà miné par une industrie sucrière en berne, le groupe est aussi durement touché par le ralentissement du marché asiatique. Un ralentissement qui plombe son activité de pulvérisation industrielle, en chute de 18,6 % au premier trimestre à 40,5 millions d’euros.

 

L’activité de pulvérisation agricole du groupe peine également à se redresser. En baisse de 0,6 %, à 56 millions d’euros, elle continue de souffrir du durcissement du cadre réglementaire des produits phytosanitaires, notamment en Europe.

Optimisme prudent

« Nos prévisions pour l’exercice 2019-2020 demeurent prudentes, mais les effets, d’une part, de notre plan de réduction des coûts et, d’autre part, du déficit de production annoncé et la hausse du prix du sucre devraient être des éléments favorables pour l’exercice suivant », a commenté dans un communiqué Yves Belegaud, le nouveau directeur général du groupe.

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